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Enquête périnatalité et maternité: mamans heureuses? Jeu 17 Juin - 13:05
Etoille
Admin
Messages : 9053
Incrit(e) le : 05/05/2008
À chaque problème se présentent au moins 3 solutions.
Je suis : Un être humain.
Mon état d'esprit : Plutôt cool.
Incrit(e) le : 05/05/2008
À chaque problème se présentent au moins 3 solutions.Je suis : Un être humain.
Mon état d'esprit : Plutôt cool.
"Oui et non, pourrait-on conclure à la lecture de cette enquête (de l'UNAF) qui, si elle fait apparaître une satisfaction globale des jeunes mères sur les conditions de leur maternité, indique des pistes prioritaires d’amélioration de la prise en charge de la mère et de l’enfant lors de la maternité. Souci de proximité pour le choix de sa maternité, entretien prénatal précoce inexistant dans 1 cas sur 3, absence totale de préparation à l’accouchement pour 1 femme sur 5, manque d’information et de soutien à l’allaitement, ce sont aussi les conclusions de l’enquête réalisée par l’UNAF qui souhaitait mesurer le ressenti des familles et des premières concernées, les femmes, en regard du Plan Périnatalité 2005-2007. Au delà des chiffres, justement, des témoignages de mères qui doivent être “écoutés”.
952 femmes ayant accouché entre 2004 et 2009, venant de la France entière ont témoigné par questionnaire autoadministré co-rédigé avec le Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE), également membre du comité d’évaluation du Plan Périnatalité.
L’accouchement : La proximité reste un critère dominant dans le choix de la maternité, citons ce témoignage intéressant à l’heure de la fermeture des petites maternités:“ Lors de mon accouchement, j’ai dû aller accoucher à 30 mn de chez moi car la maternité de proximité a dû fermer, il manquait 4 accouchements pour qu’elle reste ouverte.“
L’entretien individuel du 4ème mois entretien prénatal précoce: S’il n’a pas de caractère obligatoire, il n’est pas proposé dans 2 cas sur 3 alors même que cet entretien, réalisé sous la responsabilité d’une sage-femme ou d’un autre professionnel de la naissance, permet notamment l’expression des attentes et des besoins des futurs parents. Pour les mères qui ont bénéficié de cet entretien, les sujets abordés sont très variables: si 65 % des femmes déclarent avoir pu aborder les questions d’environnement affectif, 32 % indiquent le contraire ou « pas assez ». De même, près de 30% des femmes estiment ne pas avoir pu ou suffisamment discuter des choix du type d’accouchement et 24 % estiment que leur situation sociale et professionnelle n’a
pas ou pas assez été abordée. Ces points doivent être améliorés d’autant que lorsqu’il a lieu, cet entretien est perçu comme particulièrement rassurant.
Préparation à l’accouchement: Près d’une femme sur 5 (18%) déclare n’avoir eu ni entretien précoce individuel ni cours de préparation à la naissance. Pour l’immense majorité des 70 % des femmes qui ont pu participer à des cours de préparation à l’accouchement, « les choses ont été expliquées de façon compréhensible» et « l’information délivrée correspondait à leurs attentes ». Il faut là, encore une fois, saluer le travail que font les Sages-Femmes.
Le Carnet de maternité n’a été remis qu’à moins de 2 femmes sur 3 (64%). Un carnet d’ailleurs moyennement apprécié puisqu’il laisse indifférente pratiquement une mère sur 2, sur des critères tels que le caractère suffisant, de qualité ou utile des informations proposées.
Le suivi médical de la grossesse est assuré en majorité par le gynécologue (65,2 %) et/ou l’obstétricien (35,1 %) et par le médecin traitant (10,2%). Néanmoins, 1 femme sur 3 est également suivie par une Sage-Femme. Il ressort une unanimité sur la qualité du suivi par les professionnels avec des taux de satisfaction dépassant les 80% quelque soit le critère évoqué ( « qualité », « suivi suffisant », «écoute du professionnel”). Néanmoins les RV sont parfois ressentis comme un peu trop court pour «prendre le temps de discuter».
L’accouchement et le projet de naissance a été respecté pour 3 femmes sur 4, mais plus de 2 femmes sur 3 indiquent qu’elles n’on pu bouger ou se positionner à leur guise…, ce qui est un pourcentage non négligeable. 86,45 % des femmes de l’enquête ont le sentiment d’avoir été traitées avec bienveillance et compréhension mais 8,5 % déclarent le contraire, 16% ont jugés les premiers contacts azvec le bébé insuffisants et 44% n’ont pu allaiter de suite.
Le séjour après l’accouchement est soit trop long, soit trop court mais pour 81% des mères, les personnel était disponible et à l’écoute.
Le retour à domicile sollicite l’aide de tous les professionnels de santé concernés par la santé de l’enfant et de la mère mais l’écueil principal est l’ignorance des recours et des soutiens possibles, ainsi 26,9 % des mères précisent qu’elles auraient aimé être mieux soutenues. Sur l’allaitement en particulier, il reste beaucoup à faire, mauvaise information sur ce qu’implique l’allaitement, ce qu’il entraîne comme conséquence pour la mère, culpabilisation de la femme qui refuse d’allaiter et peu d’aide pour réaliser ce geste.
Si l’Unaf précise que l’enquête n’a pas vocation scientifique ou statistique, ni d’évaluation à proprement parler le plan périnatalité, elle gage que la richesse des propos des participantes contribuera à améliorer le suivi des femmes lors de leur maternité, et a transmis les résultats de cette enquête à l’instance d’évaluation du plan périnatalité 2005-2007."
Source: Enquête UNAF/CIANE, Santé log, le 4 juin 2010 (vignette Fotolia
, Santé log Petite Enfance N°5)
952 femmes ayant accouché entre 2004 et 2009, venant de la France entière ont témoigné par questionnaire autoadministré co-rédigé avec le Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE), également membre du comité d’évaluation du Plan Périnatalité.
L’accouchement : La proximité reste un critère dominant dans le choix de la maternité, citons ce témoignage intéressant à l’heure de la fermeture des petites maternités:“ Lors de mon accouchement, j’ai dû aller accoucher à 30 mn de chez moi car la maternité de proximité a dû fermer, il manquait 4 accouchements pour qu’elle reste ouverte.“
L’entretien individuel du 4ème mois entretien prénatal précoce: S’il n’a pas de caractère obligatoire, il n’est pas proposé dans 2 cas sur 3 alors même que cet entretien, réalisé sous la responsabilité d’une sage-femme ou d’un autre professionnel de la naissance, permet notamment l’expression des attentes et des besoins des futurs parents. Pour les mères qui ont bénéficié de cet entretien, les sujets abordés sont très variables: si 65 % des femmes déclarent avoir pu aborder les questions d’environnement affectif, 32 % indiquent le contraire ou « pas assez ». De même, près de 30% des femmes estiment ne pas avoir pu ou suffisamment discuter des choix du type d’accouchement et 24 % estiment que leur situation sociale et professionnelle n’a
pas ou pas assez été abordée. Ces points doivent être améliorés d’autant que lorsqu’il a lieu, cet entretien est perçu comme particulièrement rassurant.
Préparation à l’accouchement: Près d’une femme sur 5 (18%) déclare n’avoir eu ni entretien précoce individuel ni cours de préparation à la naissance. Pour l’immense majorité des 70 % des femmes qui ont pu participer à des cours de préparation à l’accouchement, « les choses ont été expliquées de façon compréhensible» et « l’information délivrée correspondait à leurs attentes ». Il faut là, encore une fois, saluer le travail que font les Sages-Femmes.
Le Carnet de maternité n’a été remis qu’à moins de 2 femmes sur 3 (64%). Un carnet d’ailleurs moyennement apprécié puisqu’il laisse indifférente pratiquement une mère sur 2, sur des critères tels que le caractère suffisant, de qualité ou utile des informations proposées.
Le suivi médical de la grossesse est assuré en majorité par le gynécologue (65,2 %) et/ou l’obstétricien (35,1 %) et par le médecin traitant (10,2%). Néanmoins, 1 femme sur 3 est également suivie par une Sage-Femme. Il ressort une unanimité sur la qualité du suivi par les professionnels avec des taux de satisfaction dépassant les 80% quelque soit le critère évoqué ( « qualité », « suivi suffisant », «écoute du professionnel”). Néanmoins les RV sont parfois ressentis comme un peu trop court pour «prendre le temps de discuter».
L’accouchement et le projet de naissance a été respecté pour 3 femmes sur 4, mais plus de 2 femmes sur 3 indiquent qu’elles n’on pu bouger ou se positionner à leur guise…, ce qui est un pourcentage non négligeable. 86,45 % des femmes de l’enquête ont le sentiment d’avoir été traitées avec bienveillance et compréhension mais 8,5 % déclarent le contraire, 16% ont jugés les premiers contacts azvec le bébé insuffisants et 44% n’ont pu allaiter de suite.
Le séjour après l’accouchement est soit trop long, soit trop court mais pour 81% des mères, les personnel était disponible et à l’écoute.
Le retour à domicile sollicite l’aide de tous les professionnels de santé concernés par la santé de l’enfant et de la mère mais l’écueil principal est l’ignorance des recours et des soutiens possibles, ainsi 26,9 % des mères précisent qu’elles auraient aimé être mieux soutenues. Sur l’allaitement en particulier, il reste beaucoup à faire, mauvaise information sur ce qu’implique l’allaitement, ce qu’il entraîne comme conséquence pour la mère, culpabilisation de la femme qui refuse d’allaiter et peu d’aide pour réaliser ce geste.
Si l’Unaf précise que l’enquête n’a pas vocation scientifique ou statistique, ni d’évaluation à proprement parler le plan périnatalité, elle gage que la richesse des propos des participantes contribuera à améliorer le suivi des femmes lors de leur maternité, et a transmis les résultats de cette enquête à l’instance d’évaluation du plan périnatalité 2005-2007."
Source: Enquête UNAF/CIANE, Santé log, le 4 juin 2010 (vignette Fotolia
, Santé log Petite Enfance N°5)