1 L'épisiotomie, une barbarerie injustifiée! Dim 12 Juil - 0:20
Au nom de toutes les femmes mutilées par cet acte de barbarisme gratuit, banalisé par un protocole médical mensonger, qui n'a pas de raison médicale d'ailleurs.
L'épisiotomie comme bcp d'autres actes entourant la naissance, est (trop) souvent fait sans le consentement éclairé de la parturiente ou sans son consentement tout court.
Un consentement éclairé: Allons voir du coté du CNGOF (collège national des gynécologues et obstétriciens français)
Selon les RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE de l'épisiotomie (2005)
Du coté pratique:
Pour l'avenir:
Alors: les oui mais c'est pour votre santé, celle du bébé ect...EXIT!
Voici le reflet d'une société médicale obsolète, les protocoles sont figés depuis plus de 30 ans!
C'est le reflet d'une lassitude, mais aussi et surtout la frontière du non respect: ces gestes systématiques (et malheureusement routiniers) sont déshumanisants, traumatisants à court et long terme. C'est plus pratique pour faire abstraction de la souffrance des femmes de sortir: "c'est le protocole", on minimise, voire on nihilise le sujet.
Dois-je rappeler la réalité? : que les épisios sont faites à vif (oui), que la suture aussi dans la plupart des cas "ben vous êtes pleine d'endorphines, vous devez rien sentir allez...le produit aura pas le temps d'agir", pour ne pas dire c'est le doc' qui peut pas attendre "mais l'épisio doit marcher" ect...
(surtout que des moyens simples et efficaces pour prendre en charge la douleur sont possibles. De même qu'il est possible d'éviter bcp de situations ou l'épisio se retrouve faite: la position plat dos, la péridurale, le stress et la surmédicalisation font souvent d'un accouchement naturel un accouchement instrumentalisé et/ou problématique.
Ah...à ce propos je voulais soulever ceci:
Usage libéral veut bien dire ce que ça veut dire (et nous parlons d'épisiotomies): selon le vent, ou comme on veut quoi.
Souvenez-vous, les actes médicaux ça paie: codés et remboursés, c'est ce qui fait en grande partie tourner les hôpitaux, cliniques, cabinets...et les groupes internationaux du secteur.
Nous payons des cotisations pour le système de santé: c'est super, tout le monde à accès aux soins :-) Et les requins aussi.
Le matériel (tout le matériel: lourd, léger, vaccins, médicaments, pansements...tout) fournit pour nos soins provient de lobbies pharmaceutiques.
Le système de soins publique est soumis aux lois du système financier de multinationales.
Les structures publiques médicales sont corrompues, menées par la loi du marché: on garde la façade "notre intérêt, votre santé" c'est rassurant avec le coté blouse "blanche" et ça évite de préciser: nous vous vendons la santé que nous jugeons bonne pour vous et surtout pour nos intérêts économiques. Cependant nous comprenons: Santé=Solidarité...
A partir de là le bât blesse: Le respect et la préservation de la vie de millions de personnes sont sublimés par le flux financier d'une poignée d'avides.
La phrase:"Il faut instituer une politique incitative pour faire baisser progressivement le taux moyen d'épisiotomies en France" est une manière sympa d'amener les choses. La pression inverse est grande. Le système: Du pouvoir contre du fric pour de l'exploitation.
Je te paie un voyage aux Séchelles et pis ton hopital signe avec ma boite, et le matos, tu le paie: en faisant ce que tu as appris: tu opère, incise, répare, casse pour réparer si besoin (ah t'es docteur? tu veux pas? tant pis t'as qu'a faire plein de scanners et d'irm, et d'analyses!! moi je me charge de polluer la vie des gens, ils iront se faire soigner chez toi de toutes façons) pas grave...on dit que tout c'est des dividendes, ça simplifie hachement.
C'est donc pour ça que dans chaque établissement existent des quotas d'actes médicaux. Je ne parle pas des quotas établis à partir du nombre d'actes réellement faits; mais de quotas budgétaires qui définissent le plan prévisionnel de l'établissement.
En d'autres termes, ses subventions.
les chiffres ne sont pas des comptes rendus: "nous avons pratiqué tant d'épisios, de césarienne, de déclenchement ect cette année" mais plutôt des comptes voulus: "il nous faut faire cette année tant d'actes pour avoir tant d'argent". Nous pouvons élargir ceci à tout le système médical en place actuellement.
Vous êtes en droit d'arriver à la mater' en annonçant haut et fort que vous ne voulez pas d'épisio, de touchers, de perf' ou n'importe quel autre acte ou présence médicale sans explications et encore moins sans votre consentement réel.
Et vous avez le droit de refuser! TOUT CE QUE VOUS VOULEZ!
Vous êtes en droit de faire valoir ce droit! En invoquant les recommandations du collège national des gynécologues et obstétriciens français, ainsi que d'autres organisations dont l'OMS.
Je me permet de conclure:
Nos corps, ceux de nos proches et enfants n'ont pas le droit d'être foulés, surtout pour du mercantilisme, c'est un non respect de la vie.
Si on ne peut pas changer la face du monde, ce n'est pas une raison pour ne pas réagir quand nous y sommes confrontés: ces pratiques bouchères ne peuvent se faire qu'avec notre accord (pour le moment) réagissons tant que nous le pouvons encore.
Vous pouvez diffuser ce message, ne changez pas le txt, donnez la source.
L'épisiotomie comme bcp d'autres actes entourant la naissance, est (trop) souvent fait sans le consentement éclairé de la parturiente ou sans son consentement tout court.
Un consentement éclairé: Allons voir du coté du CNGOF (collège national des gynécologues et obstétriciens français)
Selon les RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE de l'épisiotomie (2005)
Du coté pratique:
La pratique libérale de l'épisiotomie ne prévient pas la survenue
des déchirures périnéales du 3e et du 4e degré. Elle réduit en revanche le risque de survenue de déchirures périnéales antérieures, de moindre gravité.
La pratique libérale de l'épisiotomie ne prévient pas la survenue d'une incontinence urinaire, qu'elle soit d'effort, ou par urgenturies ("impériosités mictionnelles").
La pratique libérale de l'épisiotomie ne prévient pas la survenue d'une incontinence anale, et semble même exposer à ce risque dans les trois premiers mois du post-partum.
Il n'est pas recommandé de réaliser systématiquement une épisiotomie
chez la primipare
Il n'y a pas de preuves pour recommander la pratique systématique de l'épisiotomie en cas de manœuvres obstétricales ou lors d'une suspicion de macrosomie (gros bébé)
La pratique systématique de l'épisiotomie ne se justifie pas en cas d'extraction instrumentale
Pour l'avenir:
Actuellement, il n'est pas possible d'évaluer le rôle préventif d'une politique libérale d'épisiotomies sur le risque de troubles de la statique pelvienne à long terme, en raison du manque de données scientifiques.[Quelles conséquences sur la vie d'une femme 20 ans plus tard?]
Le seul élément objectif est la réduction de la force musculaire périnéale trois mois après l'accouchement dans le groupe avec épisiotomie libérale.[Ho?]
En conclusion, l'épisiotomie libérale en prévention des troubles de la statique pelvienne et des incontinences n'a pas atteint ses objectifs.
Par conséquent, la pratique libérale de l'épisiotomie n'est pas recommandée.
Alors: les oui mais c'est pour votre santé, celle du bébé ect...EXIT!
Voici le reflet d'une société médicale obsolète, les protocoles sont figés depuis plus de 30 ans!
C'est le reflet d'une lassitude, mais aussi et surtout la frontière du non respect: ces gestes systématiques (et malheureusement routiniers) sont déshumanisants, traumatisants à court et long terme. C'est plus pratique pour faire abstraction de la souffrance des femmes de sortir: "c'est le protocole", on minimise, voire on nihilise le sujet.
Dois-je rappeler la réalité? : que les épisios sont faites à vif (oui), que la suture aussi dans la plupart des cas "ben vous êtes pleine d'endorphines, vous devez rien sentir allez...le produit aura pas le temps d'agir", pour ne pas dire c'est le doc' qui peut pas attendre "mais l'épisio doit marcher" ect...
(surtout que des moyens simples et efficaces pour prendre en charge la douleur sont possibles. De même qu'il est possible d'éviter bcp de situations ou l'épisio se retrouve faite: la position plat dos, la péridurale, le stress et la surmédicalisation font souvent d'un accouchement naturel un accouchement instrumentalisé et/ou problématique.
Ah...à ce propos je voulais soulever ceci:
(!!)Nous avons retenu le terme "usage libéral" pour les populations ou elle était largement utilisée et "usage restrictif" lorsqu'elle était réduite à une utilisation minimale.
Usage libéral veut bien dire ce que ça veut dire (et nous parlons d'épisiotomies): selon le vent, ou comme on veut quoi.
Souvenez-vous, les actes médicaux ça paie: codés et remboursés, c'est ce qui fait en grande partie tourner les hôpitaux, cliniques, cabinets...et les groupes internationaux du secteur.
Nous payons des cotisations pour le système de santé: c'est super, tout le monde à accès aux soins :-) Et les requins aussi.
Le matériel (tout le matériel: lourd, léger, vaccins, médicaments, pansements...tout) fournit pour nos soins provient de lobbies pharmaceutiques.
Le système de soins publique est soumis aux lois du système financier de multinationales.
Les structures publiques médicales sont corrompues, menées par la loi du marché: on garde la façade "notre intérêt, votre santé" c'est rassurant avec le coté blouse "blanche" et ça évite de préciser: nous vous vendons la santé que nous jugeons bonne pour vous et surtout pour nos intérêts économiques. Cependant nous comprenons: Santé=Solidarité...
A partir de là le bât blesse: Le respect et la préservation de la vie de millions de personnes sont sublimés par le flux financier d'une poignée d'avides.
¥ Il paraît déraisonnable de définir un taux global brut idéal d'épisiotomies.
¥ Il faut instituer une politique incitative pour faire baisser progressivement le taux moyen d'épisiotomies en France en dessous
de 30 %.[depuis 1998 plus de 70% des primipares concernées, 36% des multipares, les chiffres ne bougent pas sic]
¥ Il faut créer des formations théoriques et pratiques sur la prévention du traumatisme périnéal de l'accouchement et sur les techniques de réparation. [ça veut dire que les gynécos ne sont pas formés à ce propos et aussi mal informés!]
¥ Enfin, il faut insister sur l'information qui doit être délivrée à la patiente conformément aux recommandations de l'HAS [haute autorité de santé] en 2005. [pas trop tôt]
Professeur Bernard JACQUETIN
Président
La phrase:"Il faut instituer une politique incitative pour faire baisser progressivement le taux moyen d'épisiotomies en France" est une manière sympa d'amener les choses. La pression inverse est grande. Le système: Du pouvoir contre du fric pour de l'exploitation.
Je te paie un voyage aux Séchelles et pis ton hopital signe avec ma boite, et le matos, tu le paie: en faisant ce que tu as appris: tu opère, incise, répare, casse pour réparer si besoin (ah t'es docteur? tu veux pas? tant pis t'as qu'a faire plein de scanners et d'irm, et d'analyses!! moi je me charge de polluer la vie des gens, ils iront se faire soigner chez toi de toutes façons) pas grave...on dit que tout c'est des dividendes, ça simplifie hachement.
C'est donc pour ça que dans chaque établissement existent des quotas d'actes médicaux. Je ne parle pas des quotas établis à partir du nombre d'actes réellement faits; mais de quotas budgétaires qui définissent le plan prévisionnel de l'établissement.
En d'autres termes, ses subventions.
les chiffres ne sont pas des comptes rendus: "nous avons pratiqué tant d'épisios, de césarienne, de déclenchement ect cette année" mais plutôt des comptes voulus: "il nous faut faire cette année tant d'actes pour avoir tant d'argent". Nous pouvons élargir ceci à tout le système médical en place actuellement.
Vous êtes en droit d'arriver à la mater' en annonçant haut et fort que vous ne voulez pas d'épisio, de touchers, de perf' ou n'importe quel autre acte ou présence médicale sans explications et encore moins sans votre consentement réel.
Et vous avez le droit de refuser! TOUT CE QUE VOUS VOULEZ!
Vous êtes en droit de faire valoir ce droit! En invoquant les recommandations du collège national des gynécologues et obstétriciens français, ainsi que d'autres organisations dont l'OMS.
Je me permet de conclure:
Nos corps, ceux de nos proches et enfants n'ont pas le droit d'être foulés, surtout pour du mercantilisme, c'est un non respect de la vie.
Si on ne peut pas changer la face du monde, ce n'est pas une raison pour ne pas réagir quand nous y sommes confrontés: ces pratiques bouchères ne peuvent se faire qu'avec notre accord (pour le moment) réagissons tant que nous le pouvons encore.
Vous pouvez diffuser ce message, ne changez pas le txt, donnez la source.
Dernière édition par Etoille le Mar 5 Juil - 21:45, édité 2 fois